Eric Zemmour : Mon programme pour la Défense nationale

Eric Zemmour a présenté ce Jeudi 17 Février son programme pour la défense Nationale dans une conférence de presse. Il a pu exposé sa vision globale sur les enjeux du monde entier et la place de la France dans ceux-ci.

Retrouvez l’intégralité de cette conférence de presse :

9 Comments

  • Nicolas ZAHAR
    Nicolas ZAHAR
    février 20, 2022 at 5:16

    Nous serions 67 millions dont 7 millions d’étrangers officiellement.
    Enlevons les mineurs et les retraités, reste 30 millions.
    Enlevons les femmes, dont les horreurs des combats doivent leur être épargnés au profit des joies de la maternité, reste 15 millions d’hommes, dont 10 millions en âge réels de se battre: 20-50 ans
    Enlevons les Français de papiers en âge de se battre surtout contre nous si ce n’est déjà le cas, les camés (clients des premiers), les collabos (admirateurs des premiers), les traîtres (les assimilés aux premiers)… Combien sommes nous donc à pouvoir potentiellement défendre ce Royaume reçu en héritage de nos anciens ? 5-6 millions peut être ? Parmis ceux-ci combien sont suffisamment rustiques, sans problème de santé, voir un minimum formé (les moins de 50 ans n’ont pas été soumis au service national) ? Alors 1 million peut-être.
    Nous avons actuellement 200.000 militaires, 100.000 gendarmes, un peu plus 100.000 policiers, des réservistes, etc…Bref ! 200.000 soldats, mais tous sont-ils combattants ?
    Et en face ?
    La France est donc au septième rang, avec 200.000 soldats disponibles, pour un pays qui a le plus grand domaine maritime au monde. La France est le seul pays où le soleil ne se couche jamais, présent dans tous les continents.
    Avons nous encore suffisamment de casernes ? Sinon qui va les construire et en combien de temps ?
    Vu l’état du matériel, et la qualité du recrutement dans certains régiments, je suis très très sérieusement inquiet, préoccupé !
    Il semblerait que tout soit fait parfois pour saper la qualité du recrutement, dont l’objectif majeur semble avantage être l’ouverture que d’operationnabilité et la motivation réelle et patriotique de nos soldats.

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    • Jacques Aubin
      Jacques Aubin
      février 20, 2022 at 6:15

      Bonjour Nicolas,

      Quand le choc des civilisations aura lieu en France, nous ne trouverons pas 100.000 soldats avec des tanks et des hélicoptères de chaque côté. Nous serons dans quelque chose d’extrêmement asymétrique, para-étatique, informationnel. Cela ne veut pas dire que le combat physique est exclu. Mais les nouvelles guerres, de 4ème ou 5ème génération comme on dit, laissent beaucoup moins d’importance au contrôle physique du territoire, c’est-à-dire à la guerre au sens traditionnel.

      Aujourd’hui, le contrôle physique semble être une condition sine qua non pour sécuriser votre position, mais ce n’est pas ce qui permet de gagner la guerre. La guerre se gagnera ailleurs que sur la ligne de front, même si la supériorité militaire est une nécessité. Pour le dire plus clairement : il me semble évident que les Français de souche contrôleront de facto la grande majorité du territoire, avec une facilité déconcertante. Mais cela ne signifie pas que la guerre sera gagnée… Dans ce genre de guerre, contrôler son territoire est nécessaire, mais la victoire s’obtient d’une autre manière : en mobilisant sa population et l’opinion internationale afin de trouver la légitimité pour enlever définitivement le caillou dans sa chaussure, purger ses institutions et normaliser son nouveau régime en tissant des liens avec l’étranger.

      Le grand défi sera celui-ci, et ce n’est pas un défi militaire. Le défi militaire sera gagné en quelques jours. Si l’armée avait les mains libres, le pays entier serait “libéré” en dix jours. Si l’armée avait les mains libres, le pays entier et ses institutions seraient purgés en un mois. Littéralement. Il faut une compagnie d’infanterie pour tenir une ‘cité sensible’ ; il faut 15 marins pour manœuvrer un porte-conteneurs ; il faut seulement 3 juges pour juger un millier de traîtres. Ce grand nettoyage historique serait très facile à mettre en place, même si l’on est attaché aux formes de la légalité. La difficulté est ailleurs.

      La question qui va se poser est en effet la suivante : jusqu’où la population française est-elle prête à aller pour garantir sa survie et l’avenir de ses enfants ? C’est là que le pays sera divisé, entre ceux qui sont prêts à tout, et ceux qui veulent fixer des limites plus ou moins strictes. C’est ce débat qui fera durer le conflit.

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      • Anonyme
        Anonyme
        février 20, 2022 at 6:52

        « jusqu’où la population française est-elle prête à aller pour garantir sa survie et l’avenir de ses enfants ? »
        Je suis prêt à faire le « nécessaire » (si c’est un peu alors ce sera un peu, et si c’est beaucoup alors ce sera beaucoup), alors que je n’ai pas d’enfants.

        Kami

      • Anonyme
        Anonyme
        février 21, 2022 at 2:07

        « on peut demander à notre jeunesse de mourir pour la la France, pour l’Europe c’est plus difficile »

      • Nicolas ZAHAR
        Nicolas ZAHAR
        février 24, 2022 at 6:11

        Mon cher Jacques, à propos de cette M…. de MACRON

        Macron est aussi véhément à l’égard d’un fœtus qu’il est lâche face à un homme fort. Il n’est vraiment pas au niveau. Il est Chef de nos Armées. Nous voyons là les graves limites de la démocrassouille, à ce demander si les élections précédentes n’ont pas été truquées, comme les actuels sondages fantasques qui donnent Macron à 25%. Pourtant je ne connais presque personne qui ne le méprise pas.

  • Nicolas ZAHAR
    Nicolas ZAHAR
    février 20, 2022 at 5:19

    Extrait :
    « S’agissant de la répartition des effectifs en (2020) dans notre Armée de Terre par exemple: 14 155 officiers, 38 684 sous-officiers, 61 372 militaires du rang et 466 volontaires. À ces chiffres s’ajoutent également 8 119 civils et 24 885 personnels réservistes volontaires (garde nationale). 1 cadre pour un militaire du rang… C’est un peu l’Armée mexicaine.
    D’ailleurs les derniers exercices censés préparer les forces françaises au combat de haute intensité ont chacun livré leur verdict. Ainsi, les manœuvres Warfighter 2021, organisée au niveau divisionnaire en avril dernier, ont mobilisé plus de 3’000 soldats, dont un millier de français [et autant de britanniques et d’américains]. Et elles ont montré qu’il fallait s’attendre à perdre un millier de soldats en dix jours de combat… Et davantage de blessés.
    Dans le domaine maritime, d’une ampleur que l’on avait plus vue depuis fort longtemps, l’exercice Polaris 21 a réuni une vingtaine de navires et plus de 6000 militaires en Méditerranée, entre le 27 novembre et le 3 décembre 2021. Le groupe aéronaval du porte-avions Charles de Gaulle y a pris part, de même que la « task force 472 », constituée autour du porte-hélicoptères amphibie [PHA] Tonnerre. Ces manœuvres ont mobilisé plusieurs bâtiments étrangers, notamment britanniques, américains, espagnols, italiens et grecs.
    S’agissant des moyens engagés par la Marine nationale, des navires anciens, comme la frégate anti-sous-marine [FASM] Latouche-Tréville ainsi que les patrouilleurs de haute-mer [PHM] Commandant Birot et Commandant Ducuing, ont côtoyés des bâtiments récemment admis au service, à l’image des frégates multimissions « Provence », « Alsace » et « Aquitaine ».
    Les détails de cet exercice figurent sans doute dans le rapport des deux députés [qui n’a pas encore été publié]. Mais lors son examen en commission, Mme Mirallès a indiqué que, lors d’un premier combat ayant duré une quinzaine de minutes, « deux frégates ont été envoyées [fictivement, ndlr] par le fond » et que « deux autres ont été neutralisées », ce qui représente 200 à 400 marins tués ou disparus. Au total, à l’issue de ces manœuvres, huit navires ont été détruits. Probablement qu’il s’est agi des plus anciens… Ou pas.
    Quoi qu’il en soit [et l’on aura plus de détails une fois le rapport édité], les deux députés ont identifié neuf enjeux pour l’avenir du modèle français de défense, dont l »anticipation », la « réactivité », l’ »interopérabilité » [seule une coalition permettra de tenir dans la durée, dixit M. Thieriot], la « masse » [pour sanctuariser les fonctions stratégiques et garantir résilience face aux pertes], l’ »épaisseur » [produit de la masse et de la résilience du soutien, « l’aptitude à durer est clairement trop faible aujourd’hui, selon le député], « l’arbitrage entre rusticité et technologie », la « synchronisation des effets » [c’est à dire le combat « collaboratif » pour schématiser], les « compétences » et, enfin, les « forces morales ».
    « Il faut que nos forces morales […] soient suffisantes pour affronter des adversaires dont le rapport à la mort, au sacrifice et à la patrie ne sont pas nécessairement les mêmes que chez nous », a conclu M. Thiériot.
    Enfin, évidemment, la haute intensité suppose de lourdes pertes, tant en hommes qu’en matériels… Et sur ce point, les estimations livrées par la députée sont préoccupantes. « En extrapolant à partir des taux d’attrition constatés lors de conflits symétriques entre forces aériennes, comme la guerre du Kippour ou celle des Malouines, il est manifeste que l’aviation de chasse française pourrait être réduire à néant en cinq jours », a-t-elle avancée. Or, avec la vente de Rafale d’occasion, qui n’ont pas été remplacés dans les escadrons de l’armée de l’Air & de l’Espace, on peut s’attendre à une situation encore plus tendue. »

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  • Nicolas ZAHAR
    Nicolas ZAHAR
    février 20, 2022 at 5:46

    J’ai un point de désaccord au sujet du service national, pas obligatoirement militaire mais de préférence tout de même, qu’il me paraîtrait nécessaire de restaurer de manière obligatoire pour les jeunes hommes, au moins.
    Cela participe à dispenser une instruction militaire aux jeunes français, suscitant parfois même des vocations, en plus d’une éducation civique autour de la fraternité nationale, véritable moteur pour certains de l’assimilation.
    Et ce service devrait durer une année entière au moins.

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  • Lucien
    Lucien
    février 21, 2022 at 3:09

    Je me suis souvent demandé si ceux qui ont décidé la suppression du service national n’avaient pas des informations, des indices, sur les difficultés que cela pourrait entrainer par rapport à une nouvelle population. Cette idée m’est venue à l’époque où cette décision étaient à l’étude, bien avant que je connaisse Zemmour, que j’ai commencé à suivre peu après 2001, et alors que je constatais, les premiers signes d’hostilité d’une certaine jeunesse à l’égard de notre mode de vie. Je n’affirme rien, c’est juste un truc à quoi j’ai pensé à l’époque et qui aujourd’hui me semble encore plus évident.

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    • Anonyme
      Anonyme
      février 21, 2022 at 11:01

      Ils avaient ces informations mais ce fut aussi pour affaiblir la population française.

      Kami

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