(Article publié sur lefigaro.fr le 30 Juin 2021).
La maison d’édition refuse de publier le prochain livre de l’essayiste prétextant que ce dernier va s’engager dans la présidentielle. Mais le journaliste dément et promet des suites judiciaires.
Cela a commencé le mardi 29 juin par un communiqué d’Albin Michel. Gilles Haéri, le président de la maison d’édition, annonçait qu’il ne publierait pas le prochain livre d’Éric Zemmour dont le manuscrit est presque terminé (Éric Zemmour est chroniqueur au Figaro).
L’explication donnée par Gilles Haéri ? C’est en raison de la supposée intention d’Éric Zemmour de «s’engager dans la présidentielle, et de faire de son prochain livre un élément clé de sa candidature» que le président d’Albin Michel refuse de programmer le livre.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe éditoriale : Albin Michel se prive d’un auteur de best-sellers. Le Suicide français avait dépassé les 500.000 exemplaires vendus, le classant tout en haut du palmarès des meilleures ventes, ses autres titres s’écoulant rarement à moins de 100.000 exemplaires.
Soit dit en passant, Gilles Haéri révélait une information de premier ordre : «Nous avons eu un échange très franc avec Éric Zemmour, qui m’a récemment confirmé son intention de s’engager dans la présidentielle et de faire de son prochain livre un élément clé de sa candidature», soulignait Gilles Haéri dans le communiqué. Pour ce dernier, Éric Zemmour «a décidé de changer de statut, il veut devenir un homme politique, engagé dans un combat idéologique personnel, qui ne correspond tout simplement pas à la ligne éditoriale d’une grande maison généraliste comme Albin Michel».
Or, pour le moment, Éric Zemmour n’a jamais affirmé publiquement…
Lire l’article complet sur Le Figaro
Serge GRASS
Je ne connais pas tous les livres publiés chez cet éditeur, mais je doute qu’il n’ait jamais publié de livres de candidats à la présidentielle. Si c’est le cas il s’agit d’une discrimination qui relève du code pénal !
Christian Vagne
Le prétexte invoqué par les éditions Albin Michel (l’engagement de M. Éric Zemmour dans les prochaines présidentielles) est franchement NUL SI nous prenons la peine de nous souvenir de la parution du livre Révolution en novembre 2016, un livre écrit par un certain Emmanuel Macron ! J’aimerais que l’éditeur Albin Michel m’explique la notion de combat idéologique personnel qui serait incompatible avec la ligne éditoriale d’une grande maison éditoriale généraliste… Les précédents ouvrages de M. Éric Zemmour (je les ai TOUS lus) furent jugés : sulfureux, polémiques, etc… par bon nombre de mes contemporains et pourtant ils furent publiés. Je soutiens M. Zemmour et je suis certain que ce prochain livre rencontrera le succès qu’il mérite. Tant pis et même bien fait pour Albin Michel qui sera l’idiot utile de la bienpensance et de sa dictature.
fR Malaga
et depuis quand les éditeurs refusent les livres des candidats à la présidentielle?
Fonteneau
Albin Michel a probablement subi une forte pression de la part de jupi ter. Ensuite ils trouveront autre chose comme pour FF. Les présidents ne sont plus élus démocratiquement, mais installés par des procédés pas très avouables (voir usa)
Jean-jacques LANGLOIS
Il faut boycotter Albin Michel pour sa position vis à vis d’E.ZEMMOUR.
Cette société s’abaisse à obéir aux ordres du fossoyeur de la FRANCE !!!
Honte à ses dirigeants ….
Anonyme
« Honte à ses dirigeants …. »
Ils s’en branlent et donc ton truc est inutile.
Kami
L'Ami Portugais
Graaaaande Philippe!
Jack Wright
En m’immigrant en France il y a plus de 30 ans, (venant d’Angleterre) j’ai très vite constaté avec tristesse, malgré sa réputation de grande démocratie , que la France était déjà à cette époque, une toute petite démocratie . En continuant à sillonné en tant que professionnel à travers tout le pays, au contact avec le peuple français et ses chefs d’entreprise, ces derniers analysaient une dérive de plus en plus manifeste vers un système dictatorial. Aujourd’hui, nous voilà arrivé aux derniers bastions de la liberté que représentent les écrivains, chroniqueurs , éditeurs et autres. Ceux-ci sont baillonnés et ligotés sans vergogne des Autorités de ce pays .
Arrivés au point où nous en sommes aujourd’hui, quels seraient les moyens de gens de la France d’en bas, de combattre avec efficacité, cette imposture démocratique et aussi , comment aider les derniers vrais combattants courageux que sont les quelques intellectuels de ce pays ?
PS: Un très grand merci à Eric Zemmour et à toute l’équipe de Cnews qui sont les derniers chevaliers de la liberté.
Coste
Quelle hypocrisie d’Albin Michel ; ce même éditeur a bien publié un livre de François Fillon, avant l’élection présidentielle de 2017.
En d’autres termes, on censure un auteur pour ses idées.
Anonyme
«Nous avons eu un échange très franc avec Éric Zemmour, qui m’a récemment confirmé son intention de s’engager dans la présidentielle et de faire de son prochain livre un élément clé de sa candidature»
Je ne vois pas pourquoi il lui aurait dit cela.
Kami
NA
L’horreur de l’hypocrisie habillée des vertus cardinales de sainteté de la justesse du droit….dévoyé par toutes ces élites si tant bien pensantes….. Amène ce pays de plus en plus vers l’abime, plus grand encore que furent les défaites de 1814/15, de 1840, de 1870, de 1918/19 et surtout urbis parmi les urbis celle de 1940/45.
Ce qui entraîna le reste: 1955; 1960/65; Etc.
Voilà où en est la France. Ce si grand pays qui a tant perdu en plus de trois siècles terribles, où paradoxe des paradoxes, il apportait tant au Monde:
1705 parapluie pliant, par Jean Marius;
Moteur et concept d’intégration des lampes marine pour la pêche de nuit, moteur oléopneumatique et à vapeur, les quatre concept de robinets de sécurité en hydraulique et système à vapeur ou gaz du chercheur (savant) français Denis Papin. Sans qui, rien d’aujourd’hui n’existerait tant les lampes étanches, que tout système pneumatique, hydraulique, à vapeur ou gaz, comme les stations de pompage à vapeur, pour les filtrations des énergies fossiles, pour le nucléaire et donc de l’Uranium, ou pour les stations solaire, etc. Tout comme le premier bâteau à vapeur en 1707 par Denis Papin;
Le parachute par quatre créations/inventions tout au long du 18e siècle. Les concepteurs en sont: Un inconnu français dont l’histoire n’a malheureusement pas retenu ni son nom, ni son histoire (?), nous étions vers 1704/08, Louis-Sébastien Lenormand (26 décembre 1783, à l’Observatoire de Montpellier, dans le Sud de la France), Jean-Pierre blanchard présentent simultanément et séparément avec Garnerin les deux premiers parachutes fait totalement en toile (années 90), André-Jacques Garnerin (le 22 octobre 1797, à 680 m au-dessus du Parc Monceau, à Paris). Puis plus tard, l’élève d’André Jacques Garnerin, qui deviendra sa future épouse, Jeanne Genvièvre Labrosse (1747-1874), sauta le 12 octobre 1799. Elle devint par ce biais le premier aéronaute et parachutiste féminin au Monde;
L’édition du livre en 1781, de Restif de la Bretonne publie La découverte australe par un homme volant, premier ouvrage de science-fantaisie (future science-fiction);
La création/invention des »maquettes » de planeurs (bases du vol et du vol habité), tout au long des 17e et 18e siècle;
La création/invention des ballons à air chaud (Montgolfière) des frères Montgolfier et à gaz neutre de l’ingénieur/Physicien Jacques Charles et le papetier Nicolas-Louis Robert, des années 1760 à 1795 (qui voit les premières applications de ces concepts s’effectuaient dans les premières guerres contre les monarchies européennes. Qui veulent toutes empêcher la France -sur ordre de l’Angleterre- d’évoluer librement politiquement et socialement sur son propre sol national);
Premier véhicule autonome terrestre au Monde, le Fardier de Cugnot entre 1755/85 (qui devait tracter les nouveaux canons de Bange -qui intégraient les rangs de l’Artillerie française, à l’époque- et portait les fameux fardeaux -ces charges lourdes de cette Artillerie, nouvellement moderne- d’où le nom de ce néo véhicule qui n’est plus un chariot. Puisqu’automobile. Soit un mobile autonome. C’est pourquoi, le terme automobile doit toujours se présenter au masculin);
Les concepts de base de l’Infanterie légère par la création du Corps de Chasseur de Fischer. C’était entre les années 1740/43 jusqu’aux années de 1760/70;
Intégration du concept de Corps Francs (venu des pays de langues germanophones, du 17e siècle) fin 17e et début 18e siècle, au sein des forces armées françaises;
Développement du concept de partisan, entre le 17e et 19e siècle (qui sera surtout utilisé contre la France par les forces féodales et monarchiques des royaumes du milieu européen au début du 18e siècle), qui sera ravagé et remplacé par la suite, par celui du corps d’armée de bataille, non plus féodal ou monarchique mais national et surtout patriotique, dès la fin du 18e siècle et surtout en ce début du 19e siècle;
Les métiers à tisser tout comme les métiers à tisser évolués, qui servent de premières calculatrices et/ou de calculateurs pré-modernes. Ce qui va révolutioner et faire évoluer les concepts et pensées tant au sein des arts et métiers que des savants, par des possibilités de calculs plus larges et surtout plus rapides, de leurs recherches et/ou de leurs développements »scientifiques ».
Le cas téméraire de Besnier de Sablé. Partout en Europe au XVIIe siècle les académies savantes décrivent un « homme volant », un téméraire qui se laisse tomber d’une tour avec des concepts d’aile, où la mort est au bout de l’expérience. Le 12 décembre 1678, le Journal des savants publie pour la première fois une analyse consacrée à un homme volant, le serrurier Besnier de Sablé. Il n’y a aucun témoignage référencé, n’accompagne cette analyse.
Le développement de l’imprimerie, et donc, des ateliers de reliure à Paris, où le commerce des livres se développe, permet à la Sorbonne et aux Académies (française, inscriptions et belles-lettres, sciences, beaux-arts et bientôt sciences morales et politiques) de diffuser la connaissance plus rapidement que par des réunions hebdomadaires de quelques esprits savants. L’Académie des sciences se professionnalise peu à peu et invite des compétences, leurs travaux étant passés au crible de la critique par les académiciens, désormais payés, les charlatans sont écartés. Des hommes jeunes et inconnus peuvent s’exprimer, c’est le triomphe des Modernes sur les Anciens.
Les lois de Mariotte et de Lavoisier portant tant sur la chimie que sur la physique (notamment les gaz);
Les thèses de Lavoisier, de Pierre Thouvenel, de Guyton de Morveau, de Laplace, de Antoine François comte de Fourcroy, etc.;
Les conflits sur l’unité de température:
Le thermomètre et le baromètre à mercure font partie de la panoplie des premiers instruments scientifiques que tout laboratoire doit posséder, avec le trébuchet et le microscope. Seulement, n’ayant pas d’unité universelle, chacun les utilise comme il veut.
En 1702, le physicien français Guillaume Amontons (1663-1705), inventeur des thermomètres à mercure et à gaz, découvre que
la chaleur élève la pression de l’air (loi de Mariotte) et que l’ébullition de l’eau se fait toujours à la même température à une pression donnée, établissant le principe de température absolue. Dorénavant, on cherche une unité pour cette entité mesurable.
La GUERRE de la nouvelle mesure universelle: le mètre:
Vers 1750, les mathématiciens et physiciens Jean-Charles Borda, Condorcet, Joseph Louis Lagrange, Laplace, Antoine Laurent Lavoisier, Gaspard Monge, Mathieu Tillet entre autres élisent le méridien terrestre -dont la longueur, à cette époque-là est non connue- comme étalon permanent et universel de longueur ;
le choix du globe terrestre permettra l’adoption de cette unité par tous les peuples, pensent-ils.
Mesurer le diamètre de la Terre a une autre vertu : vérifier les lois de Halley et de Newton (gravitation universelle) à condition de calculer aussi sa masse par la densité.
La GUERRE de la mesure du Monde:
Parmi les difficultés rencontrées par les savants du XVIIIe siècle, citons celle des unités de mesure, disparates, interdisant toute communication scientifique directe d’une ville à l’autre. Mesurer un volume s’appuie sur l’unité de distance, il en existe
une bonne douzaine dans chaque pays, selon qu’on mesure une étoffe, la surface d’un parc, une route entre deux villes, et ces mesures sont variables d’une ville à l’autre.
Mesurer une masse s’appuie sur l’unité de poids, il en existe plusieurs, pour les corps liquides, solides, gazeux, etc. Mesurer une
distance s’appuie sur l’unité de temps, et même celle-ci pose problème, chacun voyant « midi à sa porte ». La monnaie souffre aussi de valeurs locales, la livre n’a pas la même valeur à Paris et à Saint-Denis.
Certaines unités comme le pied, le pouce, la toise font appel à des dimensions du corps humain, éminemment variables l’usage d’étalons universels, invariables, définis avec précision s’impose. En concevant les systèmes d’unités, dont le système métrique est le prototype, les savants démontrent qu’on peut rattacher toutes les mesures à un très petit nombre d’unités universelles : si l’on prend comme référence et étalon de longueur le méridien terrestre, il est possible de définir non seulement le mètre, mais encore le mètre carré, le mètre cube et, grâce à l’eau pure, le kilogramme,
poids d’un décimètre cube d’eau. Etc.;
En 1761, D’Alembert publie Opuscules mathématiques, le dernier de sept ouvrages magistraux sur les forces, le premier d’une
série mathématique de sept ouvrages, après son Traité de dynamique (1743), le Traité de l’équilibre et du mouvement des fluides
(1744), la Théorie générale des vents (1745), un Traité de mathématiques (1747), la Précession des équinoxes (1749).
En 1761, l’astronome et mathématicien français Alexis Claude Clairaut (1713-1765) publie son Mémoire sur les mouvements des
corps célestes après ses Recherches sur les courbes à double courbure (1731) ouvrage qui lui a ouvert les portes de l’Académie des sciences à 18 ans. En 1762, L’astronome Joseph Jérôme Le françois de Lalande (1732-1807) qui mesura avec La Caille en 1751 la parallaxe lunaire, membre de l’Académie des sciences à 20 ans, futur directeur de l’observatoire de Paris, publie son Exposition du calcul astronomique et en 1764, son Traité complet d’astronomie théorique et pratique.
En 1763, le naturaliste français Elie Bertrand (1713-1797) publie son Dictionnaire universel des fossiles propres et des fossiles accidentels.
En 1765, le mathématicien Condorcet publie Essai sur le calcul intégral et en 1767 sur Le problème des trois corps, ce qui le fait
entrer à l’Académie des sciences l’année suivante, à 25 ans.
En 1766, le savant Philippe Macquer (1720-1770) publie son Dictionnaire portatif des arts et métiers, contenant en abrégé
l’histoire, la description et la police des arts et métiers, des fabriques et manufactures de France et des pays étrangers.
En 1766, l’astronome Jean-Sylvain Bailly (1736-1793), élu à l’Académie des sciences à 29 ans, publie Essai sur la théorie des satellites de Jupiter. En 1779, Bailly publie Histoire de l’astronomie moderne, en trois volumes jusqu’en 1782. En 1773, l’horloger Ferdinand Berthoud (1727-1807) publie son Traité des horloges marines, contenant la théorie, la construction, la main d’œuvre de ces machines et la manière de les éprouver.
En 1773, le chimiste français et jeune avocat au parlement de Dijon Louis Bernard, baron Guyton de Morveau (1736-1816) publie le Nouveau moyen de purifier absolument et en peu de temps une masse d’air infectée et en 1776, les Eléments de chimie
théorique et pratique.
En 1773, l’ingénieur agronome et apothicaire aux armées Antoine Augustin Parmentier (1737-1813) publie l’Examen chimique
des pommes de terre dans lequel les parties constituantes du blé sont étudiées.
Mais remontons de quelques années, où le siècle des Lumières est marqué par une succession de crises agricoles nées de
mauvaises conditions climatiques. Puisque dorénavant la France connaît avec précision la météo. En effet, le Bureau des longitudes (observatoire de Paris) installe six stations dans Paris et autant autour de la capitale.
Le 6 janvier 1709, un froid inhabituel (-20°C tout janvier et une partie de février, on ne peut plus boire, l’eau est gelée) détruit les
semis en entraîne disettes et épidémies.
Le 7 mai 1739, au contraire, de grosses chaleurs dans la région parisienne, plus de 30°C pendant plusieurs jours, font périr près
de 10 000 personnes âgées et des nourrissons. Une épidémie de choléra débute.
En 1740, six mois plus tard, Paris connaît des inondations ; les blés ont gelé, le vin est médiocre, la misère grandit. Les rues de
Paris sont des coupe-gorges, l’insécurité grandit à tel point qu’en 1745 elles sont dotées de lanternes à réverbères à huile.
La mode en France s’empare du thème du ballon, de la fin de 1783 à 1788, ici une toile de Jouy-en-Josas, sous une Gravure du XVIIIe siècle.
Le 9 juin 1756, un orage mêlé de grêle dans des départements de l’Oise et la Seine jette de nombreux arbres à terre et découvre
de nombreuses maisons, tuant plusieurs personnes.
En janvier 1766, un temps épouvantable règne sur la France : inondations (département du Rhône), gel (la Saône charrie des
blocs de glace), l’Ain est gelé, le vin gèle à paris dans les tonneaux qui percent.
En 1770, la France subit une épidémie de variole.
En 1775, le mois de janvier est d’une exceptionnelle chaleur, plus de 25°C. Le pain manque, une disette s’ensuit au printemps.
La réserve des grains de l’année précédente est perdue. Durant l’été, la France est la
proie d’une épidémie de petite vérole.
L’hiver 1776-1777 est très froid, le vin gèle dans les verres. Toutes les rivières françaises sont gelées sur une épaisseur de trois
pieds (un mètre) pendant un mois. Les réserves de grains sont de nouveau perdues.
Billet d’entrée au Champ de Mars pour assister à l’ascension de Jean-Pierre Blanchard le 28 février 1794.
En janvier 1780, les Français passent plus d’un mois sous une neige épaisse. La terre n’est plus labourable jusqu’à Pâques.
Eté 1785, une épouvantable sécheresse sévit partout en France ; le clergé organise des processions afin d’obtenir la pluie. Une
maladie réduit le cheptel ovin de moitié.
En 1786, de nouveau les réserves de grains sont épuisées.
Le 16 juillet 1787, le Parlement de Paris réclame des Etats généraux.
Le 13 juillet 1788, Il tombe sur Paris des grêlons monstrueux, gros comme des œufs de poule. Certains pèsent deux livres et demie (1,2 kg), de nombreux blessés sont relevés.
Le 24 janvier 1789, Convocation des Etats généraux. On connaît la suite.
L’ascension de Charles et Robert aux Tuileries, le 1er décembre 1783. (Histoire des ballons, Gaston Tissandier, 1887).
Nouvelles parutions:
En 1783, l’astronome français Alexandre Guy Pingré (1711-1796) publie sa Cométographie ou traité historique des comètes.
En 1784, Daubenton publie son Tableau méthodique des minéraux, suivant leurs différentes natures et avec des caractères distinctifs, apparents ou facile à reconnaître.
Fourcroy publie ses Mémoires et observations de chimie. Le prêtre français René-Just Haüy (1743-1822) dans son Essai d’une théorie sur la structure des cristaux applicable à tous les genres de substances cristallisées fonde la théorie des molécules, constituants élémentaires de la matière.
En 1785, Coulomb présente à l’Académie des sciences son Mémoire sur l’électricité et le magnétisme.
En 1786, Berthollet et Monge présentent à l’Académie des sciences un Mémoire sur le fer considéré dans ses différents états métalliques. Condorcet publie son Traité du calcul intégral.
En 1787, Berthollet présente à l’Académie des sciences son Mémoire sur l’acide prussique. Berthollet, Fourcroy, Guyton de Morveau et Lavoisier publient leur Méthode et nomenclature chimique où les mots oxygène et hydrogène font leur apparition.
Le retour triomphal à Paris du globe de Charles et Robert le 2 décembre 1783, sur une Gravure du XVIIIe siècle.
En 1788, l’abbé Emmanuel-Joseph Sieyès (1748-1836) dans ses Essais sur les privilèges
dénonce les abus des privilèges dans l’Ancien régime et cautionne la Révolution.
Fourcroy publie l’Analyse chimique de l’eau sulfureuse. Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836) publie son Catalogue des plantes du jardin botanique du Trianon.
Le 16 septembre 1789, Jean-Paul Marat (1743-1793) publie L’Ami du peuple.
En 1789, sortie du Dictionnaire encyclopédique de Lamarck.
Laplace publie Sur quelques points du système du monde.
Lavoisier publie son Traité élémentaire de chimie, présenté dans un ordre nouveau, et d’après les découvertes modernes.
Parmentier publie son Traité sur la culture et les usages de la pomme de terre, de la patate et du topinambour.
En 1790, Jean-Antoine-Claude Chaptal (1756-1832) publie Eléments de chimie.
En 1792, Fourcroy publie Philosophie chimique ou Vérités fondamentales de la chimie moderne, disposées dans un nouvel ordre.
Le 5 décembre 1793, Parution du n° 1 du Vieux Cordelier de Camille Desmoulins (1760-1794).
En 1794, Adrien-Marie Legendre (1752-1833) publie les Eléments de géométrie.
En 1796, Lamarck publie Réfutation de la théorie pneumatique ou de la nouvelle doctrine des chimistes modernes présentée, article par article, dans une suite de réponses aux principes rassemblés et publiés par le citoyen Fourcroy dans sa Philosophie chimique.
Laplace publie son Exposition du système du monde, œuvre dans laquelle il explique la formation des étoiles.
En 1797, Lagrange publie sa Théorie des fonctions analytiques contenant les principes du calcul différentiel.
Ascension à Lyon le 19 janvier 1784 du ballon à air chaud Le Flesselles, par Pilâtre de Rozier, représentée sous une Gravure du XIXe siècle.
En 1798, Lamarck publie Mémoires de physique et d’histoire naturelle et Mémoires présentant les bases d’une nouvelle théorie,
physique et chimique, fondée sur la considération des molécules essentielles des composés, et sur celle des trois états principaux duPage 15 feu dans la nature, servant en outre de développement à l’ouvrage intitulé Réfutation de la théorie pneumatique.
Bernard-Germain-Etienne de La Ville-sur-Illon, comte de Lacépède (1756-1825) publie son Histoire naturelle des poissons.
Lagrange publie De la résolution des équations numériques de tous les degrés.
Laplace publie le premier tome (cinq tomes) de son immense Traité de mécanique céleste, jusqu’en 1825.
En 1799, Monge publie sa Géométrie descriptive et Parmentier son Précis sur le lait.
Progrès aérostatiques:
A la fin de septembre 1783, tandis qu’Etienne monte à Paris, Joseph Montgolfierse rend à Lyon où l’intendant de la ville, M.
de Flesselles a financé un ballon de grandes dimensions destiné à une application : enlever un cheval ou une charge de grande taille comme un canon d’Artilerie soit de marine soit de Terre. Joseph accepte de construire et piloter la machine. Baptisée Flesselles, la montgolfière est grandiose, 126 pieds de haut, 102 pieds de diamètre, cube plus de 20 000 mètres, lève 4 400 livres, c’est le plus grand ballon que l’homme ait jamais construit. Il ne sera surpassé que par le ballon captif de Henry Giffard de l’exposition universelle de 1878.
L’Enveloppe du Flesselles se compose d’un tissu de deux toiles de lin entre lesquelles on a piqué trois feuilles de papier. La galerie circulaire en osier y est suspendue par des cordes. La calotte supérieure est blanche, le reste gris, l’équateur porte peints deux médaillons, l’Histoire et la Renommée.
Ascension du Flesselles à Lyon le 19 janvier 1784. La gravure du XIXe siècle donne une représentation incorrecte de la décoration du ballon. (Histoire des ballons par Gaston Tissandier, 1887).
Du 7 au 15 janvier 1784, sur la place des Brotteaux, la machine est déployée et essayée. Des déchirures se produisent, il faut
réparer. Pilâtre de Rozier apporte son concours comme « chauffeur ». Il faut brûler cinq livres de fagots de bois d’aune par minute pour maintenir l’enveloppe tendue.
Le 15 janvier, à 16 h 00, six personnes se placent dans la galerie avec un lest de plus de 3 000 livres et l’appareil les soulève de
terre. L’heure tardive provoque un report du départ. Le gel de la nuit casse l’enveloppe qui prend feu quand on la dégèle.
Ascension à Lyon le 4 juin 1784 de la montgolfière Gustave, par M Fleurant et Mme Tible. (Histoire des ballons par Gaston Tissandier, 1887).
L’ascension a lieu finalement le 19 janvier par un froid de -6°C. Joseph de Montgolfier, Pilâtre de Rozier, les comtes de Laurencin, de Dampierre, de Laporte d’Anglefort, le prince Charles de Ligne et Fontaine, un passager clandestin, se tiennent dans la nacelle.
La machine se dirige vers le Rhône quand une déchirure se produit. Les sept hommes se posent sains et saufs. Leur voyage n’a
duré que 15 minutes au final.
1792 l’éclairage public, par et sur des travaux de Philippe Lebon, quelques années plus tôt;
Le concept de guerre rapide et de guerre à outrance, qu’impose Napoléon, à tous ceux qui désirent se battre contre la France.
Le renouveau de l’artisanerie quasi industrie -déjà- de la serrurrie, des messages chiffrés et codés par les différents »cabinets Noirs », puis de la charge diplomatique -qui est la couverture officielle- pour les officiers de renseignement, de contre-renseignement offensif et d’agents instigateurs/agitateurs pour biaiser les politiques féodales et/ou monarchiques des pays où ils opèrent, dont certains deviennent peu ou prou hostiles à la France durant ces années-là.
Le renouveau du concept tant de l’Infanterie, de l’Artillerie, du Génie, des Sapeurs, et des Tirailleurs, si ce n’est des fusilliers, ainsi ue de la manoeuvre tant de Cavalerie (lourde ou légère) que de l’Infanterie et de l’Artillerie. Il en va de même de la création des termes Section, Division, Corps d’Armées, … Ainsi que la répétion tznt enCaserne qu’en champ de manoeuvre, des gestes des postures, et des manoeuvres justement des différents éléments compsant un corps de bataille. Que ce dernier soit une escouade, une section, un peloton, une compagnie un bataillon, etc. Afin de permettre d’acquérir au fantassin (quelque soit sa qualification ou spécialisation), les reflexes adéquates, qui lui permettront d’éviter de mettre en danger tant les opérations en cours (tactique et stratégique) que la vie de ses frères d’armes comme de la sienne;
Le concept des premiers armements de type tirs à saturation, amenant au détour du 19e siècle, à la mitrailleuse moderne;
Renouveau de la charge des médecins et de la médecine de guerre durant tout le 18e et 19e siècle, où l’on voit de la création de chirurgie quasi réparatrices et de celles des ambulances. Ces voitures/charrettes permettant d’éloigner les blessés pour les sauver du champ de bataille, d’une mort ignomineuse si ce n’est affreuse, tout en les soigants par des soigants assez bien formés déjà à l’époque. Avant d’être déposés dans les premiers vrais grands hôpitaux de campagne de cette époque-là;
Création de l’hélice (qui sert encore aujourd’hui pour diverses qualités et services au sein de cette Humanité moderne);
Création des ancêtres du dirigeable dès la fin du 18e siècle et début du 19e siècle, jusqu’à la création/invention du dirigeable lui-même début de ce même siècle;
Création de nouveaux concepts de métiers, comme vendeur en équipements techniques, modernités des modernités à l’époque (d’abord pour les universités et leurs chercheurs, puis du reste de la société civile, donc les entreprises qui travaillent pour l’ensemble de la dite société), puis des nouveaux métiers en tant que tels: Mécanique (Chaudronnerie, Tôlerie, Carrosserie-tôlerie, Carrosserie, Serrurerrie-tôlerie, plus-tard Serrurie-fine, Soudure, Tour, Fraise (future Mécanique-générale) tous appelés les Métiers du Roi (en souvenir et mémorisation, qui le premier aura vu le Roi de France Louis XVI, travaillait dans une de ses chambres personnelles sur les différentes tôles en pliage, roulage, dressage (marteau, maillet, tape, plas et autres instrument et outils), limage, sciage, taraudage, etc.. Les ancêtres du tournage et fraisage, en visserie pour assemblage et des premières soudures à chaud au sein de fours miniatures. Voire de certaines recherches sur la chimie métallurgique afin de pouvoir se créer ses propres »essences » métalliques par lui-même. Puis celle de la motorisation (moteur vapeur, moteur hydraulique, moteur électrique, etc.). Celles qui commencent à développer l’électricité au quotidien (ls piles et plus tard les batteries, puis accumulateurs, les câbles, appareils, concepts utilitaires, procédés, …), etc.
Tout cela c’est la France qui l’apporta au Monde, afin que celui-ci, puisse se développer à égalité et compétence.
Forceetjustice
Au delà de Macron, au delà d’Albin Michel…ce sont les Francs Maçons, qui n’ont de Francs que le nom, qui serrent les fesses. Les frères feront tout pour éviter une candidature Zemmour et comme nous savons qu’ils sont partout, là où sont les postes clé, ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que le petit olivier berbère, mais tellement franchouillard, ne réussisse pas là où à réussit Emmanuel grâce à eux. La franche maçonnerie est viscéralement opposée à toute démocratie, au pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple. Il n’ont pas réussis à guillotiner Louis XVI pour perdre aujourd’hui ce pouvoir qu’il ont pris de force et qu’il garde depuis 232 ans.
Vincent AUTRIC
Les grands démocraties tels l’URSS, la Chine, la Corée du Nord, nombre de pays des Balkans ou d’Afrique sont des modèles dont la France s’inspire chaque année un peu plus. TOUTE opposition doit être muselée, « quoi qu’il en coûte » …
Albin Michel refuse un auteur à grande diffusion et les bénéfices qui en découlent. Je compte sur l’état pour compenser la perte, comme il le fait pour nombre de quotidiens en déficit.